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Belle surprise que ce Sordo percutant pour orchestre (et ponctuellement chœur) qui brosse un cocktail suspense/action viril et multiplie les accroches, mélodiques ou rythmiques, lorgnant de temps à autre vers certaines manières de Morricone (mais pas forcément celles de ses westerns). Un peu too much parfois, mais on ne va pas chipoter.
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Très ambitieuse, cette histoire de résistants espagnols en forme de western, mélange de registres musicaux hétérogènes, une volonté de composer une musique symphonique, un travail choral prenant, et le refus de céder aux facilité de l’épique pompier… ou à celles de l’époque, avec pour horizon la figure tutélaire de Morricone.
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Second film du mois sur l’ère franquiste, le traitement musical est aussi différent que les films le sont. Je ne suis évidemment pas resté sourd à la musique de Jara, qui convoque l’esprit du western dès la première plage. Le score évoque aussi les films de guerre et de survie, le tout nimbé dans une ambiance parfois tribale et mystérieuse. Bonne surprise.
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Les plaisirs de l’UnderScorama ! On se retrouve à écouter une B.O. espagnole pour un film sur la seconde guerre mondiale composée par un inconnu (pour moi) et pan ! La grosse claque ! Jara a bien écouté ses illustres prédécesseurs. Ils les aime, et ça transpire tout au long de l’album. Merci.
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Il y a quelque chose de réellement passionnant dans la découverte de ce score qui conjugue de nombreuses influences, Morricone et Goldsmith en tête. La recherche sur les timbres et les textures évoque parfois l’approche d’un Beltrami. Un score âpre, exigeant, jamais ennuyeux mais qui aurait mérité d’être un poil plus resserré sur album. Kiff total !
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