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Euh, comment dire… Une partition particulièrement dépressive ? Clairement, oui. Mais une dépression d’une beauté froide qui ne manque ni d’élégance, ni même d’une certaine ampleur lorsque le jeu (qui ressemble essentiellement à un film interactif de 2 heures) le requiert. Moins ludique que les scores habituels de Wintory, mais tout aussi honorable.
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Chanson intradiégétique, orchestre entre dissonances et fragments mélodiques, violon et violoncelle solistes, saxophone guttural et voix fantomatique : les textures travaillées, volontiers ténébreuses et oppressantes, sont assez fascinantes à condition une fois encore de s’y plonger corps et âme.
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Ce thriller vidéoludique interactif, qui semble assez intrigant, a vraiment inspiré Wintory. Il arrive à créer une véritable ambiance où pointent la tristesse et l’inquiétude (piano, cordes, voix). Le tout arrive même à instiller un certain malaise. Wintory évite donc le naufrage avec Erica, même si cette partition ne s’écoute pas en boucle.
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Ce score repose sur l’ambiance, baignant dans une atmosphère tantôt anxiogène, tantôt éthérée. Le minimalisme est de mise : cordes distordues, voix évanescentes et un violoncelle qui hante le tout. Lancinant, voire dépressif. J’aime le travail de Wintory, mais ce n’est pas très engageant. La fin du score se fait néanmoins (un peu) plus mélodique.
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