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Euh, comment dire… J’aime beaucoup Mychael Danna, mais ce mélange éthéré de guitare, de synthés et de sonorités vaguement world music, plus quelques instruments solistes (piano, violoncelle…) glisse sur l’oreille sans jamais y laisser une quelconque trace. After The Wedding, c’est un peu le téflon de la musique de film : rien n’accroche jamais…
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Avec un piano, une poignée de cordes et quelques allusions au folklore indien (recours au bansuri notamment), Mychael Danna tisse une courte mais effective contribution dramatique chambriste, tantôt zen tantôt tendue, qui mérite qu’on s’y attarde.
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Joli score indé, comme Danna les compose les yeux fermés, parfaitement incolore, s’oubliant au fur et à mesure qu’il s’écoute.
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Le premier morceau, aux couleurs indiennes, donne envie. Chic ! Hélas, la suite se perd dans une succession de musiques entre tension, suspense et drame, ne m’inspirant finalement que l’ennui le plus complet. Après le mariage, c’est évidemment la gueule de bois assurée. Heureusement, les chansons finissent l’album de fort belle manière.
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Ce n’est toujours pas cette fois que je vais adhérer au style Danna. Il me fait l’effet d’un genre de Newman au rabais, rien à faire, pas mon truc. Quelques beaux passages au violoncelle sauvent en partie l’album, mais ça reste un brin maigre. J’imagine que les amateurs peuvent apprécier. Comble, ce sont les chansons les plus sympas à écouter !
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