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Cette partition pour cordes porte en son sein à la fois une beauté enivrante et quelque chose de mortifère, comme un romantisme trouble, névrosé, qui tient sans doute avant tout de Mahler, référence assumée parmi d’autres. C’est en tout cas d’autant plus splendide que la musique fait corps avec l’image d’une manière exemplaire. Un classique.
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Une très belle intégrale, conclue par de nombreuses variations, pour ce film qui fut un sommet dans la carrière de presque tous ses créateurs. Centré sur les violons et porté par un romantisme destructeur, Yared embrasse frontalement le sujet et l’époque, mais avec la flamme de celui qui sent qu’il accouche de sa grande œuvre. Au noir.
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Passion, violence, folie ! Yared n’y va pas avec le dos de la truelle pour retranscrire la palette des émotions. Il sculpte une trame sonore grave, riche et puissante, qui renforce assurément les images. Hélas, ce n’est plus du tout ce que j’ai envie d’écouter et je vais donc me contenter de l’ancienne édition Cinéfonia, qui ne dure que 10 minutes de moins.
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Au menu : une superbe partition qui n’avait sans doute pas franchement besoin d’une version encore plus longue. Pas grave, on se régale quand même avec ce Gabriel Yared torturé et sublime. Difficile d’en vouloir à quiconque, surtout pas à MBR…
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