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Une approche franchement ludique qui fait l’aller-retour entre le Vangelis de Chariots Of Fire et l’orchestral traditionnel habituel dans le domaine de la fantasy, tout en s’autorisant un détour vers le film horrifique 80’s, plus des chœurs, un improbable thème principal héroïco-pop rigolo et une bonne humeur générale communicative qui force la sympathie.
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Mix assez soigné entre approche orchestrale et chorale classique et synthwave pour une atmosphère dont on a néanmoins presque toujours le sentiment qu’elle provient d’un genre de jeu vidéo rétro. Pas sûr qu’on en retienne tous quelque chose, d’autant que l’album est assez mal fichu, mais aucune raison que ça déplaise au (jeune) public-cible.
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C’est devenu une formule: revival du film d’aventures familial 80’s = score électro avec sons de synthé cheap. EWB – projet du polymorphe Damon Albarn – embrasse à fond la tendance, accouchant d’une musique dont un Philip Glass enamouré de pop pourrait être l’auteur si on lui avait proposé une production Amblin’. Et c’est vachement bien.
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Enième score aux synthés rétro mais curiosité fort appréciable : on lorgne ici vers Wendy Carlos ou Andrew Powell, avec des arrangements orchestraux soignés (y a des bois !) enrichissant des mélodies assumées par l’électronique. Thématique et charpentée, la partition aux sonorités recherchées peine à se déployer totalement.
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Derrière Electric Wave Bureau, il y a Damon Albarn, dont la capacité créatrice n’est pas à démontrer. Il y a d’emblée une réelle ambition dans ce score électro, quitte à vouloir en mettre trop et que ça parte un peu dans tous les sens. Si l’écoute isolée n’est pas toujours aisée, l’association avec les images doit être, à n’en pas douter, plus probante.
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