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Bates ne dévie pas d’un iota de la note d’intention qui le guidait déjà pour la première saison : Frank Castle n’a besoin de rien ni de personne, sauf d’une bande son riche en électro-rock crasseux qui suinte à chaque instant des poussées d’adrénaline d’un homme sans règles ni limites. Ni essentiel, ni même remarquable, mais au moins, le job est fait.
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Oui, les recettes du polar couillu sont là, mais Bates y injecte ce sens du rock qui lui permet de poser en deux trois accords, quand il faut, entre deux plages plus atmosphériques, la sensibilité qui ancre un peu l’ensemble dans une émotion concrète. Et dans l’action, on est plus du côté d’un groove carnassier que de l’électro informe.
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L’atmosphère, résolument rock et déglinguée, enveloppe cette saison 2 avec pas mal d’à propos, reconnaissons-le. Tyler Bates est loin d’être un génie mais il a su bien capter l’esprit de la série et celui de son personnage principal, tout à la fois fêlé et tourmenté. En tout cas, on ne s’ennuie pas.
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Alors là je dis merci, merci l’Underscorama : grâce à vous, et pour la première fois, je suis allé au bout de l’écoute d’un album de Tyler Bates. Et pour tout dire, ce côté rock industriel mêlé à de l’électro bobo, ça doit brillamment fonctionner avec les images. Mais voilà, on ne m’y reprendra plus jamais, qu’on se le dise !
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