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C’est à un étrange voyage dans le temps que Marianelli nous convie par le truchement d’un score électrorchestral à la façon du RCP des années 2000, avec sa sincérité et son enthousiasme un peu enfantins, mais aussi avec une approche sans finesse de l’action. Curieux hybride donc, par un compositeur clairement hors de sa zone de confort.
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Le réalisateur de Kubo emmène son compositeur avec lui, et bien lui en a pris. Quelques relents RC subsistent, mais Marianelli se tire fort bien d’affaire avec une partition d’action entreprenante parsemée de touches de comédie, rehaussée d’orchestrations travaillées incorporant guitares et sonorités électro. On ne l’attendait pas forcément sur ce terrain.
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Oui, c’est vrai, on est à mille lieues d’un Jablonsky ou d’autres tartineurs de la maison Zimmer. N’empêche, ce Marianelli en mode « à fond la caisse » ne provoque aucun enthousiasme.
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J’attendais Marianelli au tournant sur un film « MichaelBayesque » comme celui-ci. Et à vrai dire, il n’évite pas tous les pièges RCPiens, hélas (riffs de guitare électrique, ostinati de cordes génériques…). Côté thématique, ça n’est pas non plus la joie. Déception.
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Curieux de retrouver Marianelli sur un tel projet ? Finalement non car ce Bumblebee lorgne plutôt vers les productions Amblin’ des années 80. Et pourtant… Quand l’atmosphère est à l’americana, ça va, mais pour l’action, c’est du son formaté sans intérêt pour moi.
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