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On a constamment la curieuse impression d’écouter un score du tout-venant des années 90, avec ses excès d’électronique et ses percussions samplées, mais aussi sa volonté de bien faire, de développer une thématique et d’être autre chose que du papier-peint musical interchangeable. Un peu comme les scores Media Ventures de l’époque…
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Coincé dans la carlingue du film, manipulant son électro et ses samples orchestraux et choraux, Reich tente de trouver des solutions variées pour ne pas endormir l’auditeur. Soyons honnête, il n’y parvient qu’à moitié mais il se montre plutôt entreprenant dans cette entreprise. Alors juste pour cette fois restons (quelque peu) indulgents.
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Score d’action moderne classique, plombé par des choix de temp track bien trop lourds à porter pour son compositeur. Seven et Matrix, si peu masqué, en 2017, ça pique tout de même.
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Bruyante partition de suspense-action naviguant entre RCP et Brian Tyler, mêlant un petit orchestre avec (surtout) de l’électronique et des samples. Au milieu des effets conventionnels, il y a des idées sympathiques, comme ces murmures inquiétants de chœurs samplés mêlés à des cordes pizzicato et une trompette distante. Routinier.
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Encore un score infrabasso-film catastrophe… Peu inspiré (avec pourtant un thème qui se retient bien, au moins dans le générique), Reich se met au pas du son tendance avec force loops et samples plus ou moins corrects. Dans le film, ça doit faire le job, mais en écoute isolée, c’est terne et assez pauvre.
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