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S’il y a un terrain de jeu où Schwarzer est à l’aise, c’est bien celui du Elfman des débuts, celui de Pee-Wee et Beetlejuice. Et il faut avouer que si l’on passe outre l’influence écrasante du rouquin (et un thème principal à la Broughton), ce score d’animation horrifico-enfantine s’écoute avec plaisir, comme en retrouvant un vieil ami perdu de vue.
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Déjà auteur de très expressives pages orchestrales, Schwarzer livre pour sa première grande BO un mickey-mousing ciselé, savamment orchestré, qui évoque beaucoup l’écriture scrupuleuse de Broughton. Ce n’est certes pas la seule référence qu’on peut déceler mais elle augure de très bonnes choses si le compositeur persiste au cinéma.
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On commence par une réorchestration de la Toccata de Bach et on poursuit par un score très influencé par Elfman et consorts. Un album un peu long, mais durant lequel on ne s’ennuie jamais. Beaucoup se sont cassé les dents sur ce genre de travail sous influence, mais Schwarzer s’en sort avec les honneurs tout en arrivant à trouver sa place.
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Schwarzer développe avec entrain une virevoltante partition symphonique ambitieuse et
« gothique-pour-rire » avec une louche d’orientalisme hollywoodien pour la momie. On y croise pêle-mêle les influences d’Elfman, Broughton, Silvestri… C’est rempli de thèmes et de motif, les musiciens semblent excités comme des puces. Génialoïde !
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Attention ! Allergiques au mickey-mousing symphonique s’abstenir ! Ça part dans tous les sens (surtout au début) même s’il y a des mélodies (certes trop peu exploitées), mais c’est bien écrit, avec une belle place laissée aux bois. Quelque part entre Elfman et David Newman, souvent survitaminé et accompagné de chœurs. Plaisant si on aime le genre.
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