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C’est un univers entier que Desplat met en musique avec une luxuriance thématique qui fait plaisir à entendre, et on ne peut que se délecter du raffinement de ses orchestrations. Côté action, on est également gâtés, dans un style qui ferait merveille chez 007. Bref, le français s’en sort haut la main et nous offre le meilleur score de la filmo de Luc Besson.
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Partition solide aux orchestrations équilibrées et finement dessinées incorporant joliment des sonorités synthétiques choisies, l’ensemble s’accordant parfaitement à l’imagerie SF et ne rechignant pas au spectaculaire lorsqu’il en est besoin. Bêtement sous-mixée dans le film, la contribution de Desplat s’évertue pourtant à tirer chaque scène vers le haut.
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Un fourre-tout coloré, enthousiaste et porté par une énergie juvénile entraînante. Desplat ne réinvente pas le space-opera, mais lui appose sa patte un peu monotone, sans grand relief, mais toujours chatoyante. Pas une odyssée spatiale, plutôt une agréable randonnée stellaire.
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J’aime bien Desplat. Il est vrai que je me suis demandé à un moment ce qu’il fichait là. Et puis j’ai appuyé sur lecture. Et là je me suis laissé entrainer par le bonhomme, dont l’écriture et l’enthousiasme font la blague tout au long de l’écoute. Doit-on lui reprocher quelque chose en particulier ? Je ne crois pas.
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Bien que volontairement pulp et léger dans le ton, le score d’aventure spatiale que nous livre Desplat fourmille de détails instrumentaux ou sonores virevoltants et divertissants. Il souligne l’émerveillement avec gracilité, même si l’action est un peu plus pesante. Ironiquement, Desplat montre un sacré potentiel pour un futur Star Wars…
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