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Il a beau être issu des redoutés studios RCP, Örvarsson continue de surprendre avec une certaine régularité. Avec ses ambiances rêveuses et ses incursions électro-jazz, cette courte partition est bien loin des clichés de l’écurie Zimmer, mais considérée avec un peu plus de recul, elle n’offre pas non plus autre chose qu’une écoute distraite.
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C’est un fait : ce n’est qu’hors du carcan hollywoodien qu’Atli Örvarsson s’épanouit artistiquement. En témoigne cette partition nocturne séduisante, à la trompette lasse et aux rythmiques jazzy. D’accord, ça n’a pas l’excellence d’un Dave Grusin, mais on sent que le compositeur met là-dedans sa vraie personnalité, et on ne peut que l’encourager.
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Alors quoi dire à propos de ce score dont je me rappelle surtout qu’il me rappelait d’autres scores ? Entre deux timides volées de percussions, il y avait entre autres un peu de Thomas Newman, et le résultat m’a semblé très passe-partout.
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Depuis quelques temps, Örvarsson enchaîne les partoches de qualité, explorant divers univers sonores loin des carcans RCP. Sur ce drame sportif, cuivres, percussions jazzy et guitares en arrière-plan donnent un fond de film noir, tandis que le piano lumineux et les cordes inquiètes expriment les émotions. Ce bref album se suit avec plaisir.
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