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Dans ce type d’exercice, la frontière entre hommage sincère et parodie est souvent difficile à discerner. Heureusement, Shapiro, équipé de son plus beau slip kangourou, s’en sort avec les honneurs, tissant un score à la fois cartoonesque et bien fourni en fanfares super-héroïques et en thèmes expressifs. Vive Capitaine Slip !
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Le thème principal, tonitruant et vigoureux comme on peut s’y attendre, va ravir les amateurs d’élans orchestraux. Excellent pasticheur, Theodore Shapiro signe une partition ludique et fun (kazoo inside !) qui dans ses aspects les plus symphoniques fait beaucoup penser au John Debney sous influence des années 90. Amusant et très divertissant.
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Orchestrations mastoc et slip bourré de mickey mousing pour ce Captain, traité avec un mélange de sérieux (fanfares héroïques à la Superman et chœurs) et de pastiches musicaux, rappelant un peu les délires similaires de Powell sur Horton. Il faut supporter les changements de registre et les ruptures rythmiques toutes les cinq mesures.
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Shapiro, c’est le compo sympa qui a toujours une petite blagounette à raconter histoire d’égayer un bout de journée. On est donc forcément content de les croiser, lui et Capitaine Superslip, juste comme ça vite fait dans l’escalier, car l’histoire drôle ne tiendra pas forcément tout un repas.
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Partition héroïcomique du plus bel effet : Theodore Shapiro parvient à doser les passages orchestraux sérieux, la pop sucrée et les farces musicales (références et sonorités marrantes). Le thème principal est simple, énergique et diablement prenant. Bémol : l’idéal aurait été de proposer chansons et score sur un même album !
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