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Après cinq ans d’absence, Carles Cases revient au cinéma avec une partition qu’on croirait tout droit sortie des années 80, thématique et généreuse, pleine de candeur et d’une émotion simple mais toujours juste, et qui s’écoute de bout en bout avec bonheur. Espérons que d’autres du même tonneau suivront très bientôt !
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Un thème principal suave aux faux airs de John Barry, des développements fugués et légers de comédie ou un genre de douceur orchestrale un peu amère parfois, et une guitare électrique qui apporte quelques touches de couleurs inattendues. Ce retour de Carles Cases au cinéma, après plusieurs années d’absence, est ma foi bien réussi.
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S’il y avait une académie de la musique de film, Cases serait sans doute ravi d’en porter l’habit vert, tant il défend avec ardeur une idée de l’illustration musicale à la fois compassée, convenue, mais très agréable à l’oreille et soucieuse de varier les ambiances et les genres pour ne jamais ennuyer.
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Cette bluette musicale parfois teintée de comédie n’est pas désagréable. Mais on l’écoute cependant avec une oreille plutôt distraite et on aura bien vite tendance à l’oublier par la suite.
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Encore un titre qui m’a pris au dépourvu : en rien la pochette n’annonce une partition d’un tel lyrisme symphonique. L’équilibre sonore est surprenant (et ne colle pas du tout aux canons actuels). On a parfois l’impression d’entendre une partition écrite il y a 30 ans, dans une veine à la Barry/Conti, avec en prime un thème principal simple et attachant.
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