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Une partition un peu difficile à classer, entre les quelques sautillements enjoués de comédie pure, des passages dramatiques épurés façon cinéma indépendant, un aspect moderne plus pop… Résultat : on ressort de l’écoute de ce patchwork avec beaucoup d’incertitudes, même si l’ensemble s’avère globalement plutôt sympathique.
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Collaborateur de Bear McCreary, Abel Korzeniowski et Junkie XL, Jonathan Beard signe le genre de petit score qui part dans tous les sens, adopte tous les tons en fonction de la situation : c’est donc assez sympathique, mais l’approche donne en même temps cette impression d’être dénuée d’une réelle vision générale et c’est un peu dommage.
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Pour cette comédie dramatique judiciaire, la musique s’écoute avec beaucoup de facilité, évitant de justesse certains écueils des musiques de films indés américains récents, tout en usant du même langage musical : beaucoup de cordes, de guitares, de percussions légères, de la réverb’, des accents pop-rock occasionnels… Léger et divertissant.
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Alors, ce score commençait bien. Et puis, d’un coup, patatras, la grosse glace à la crème bien lourde façon RCP vient poindre le bout de son nez. Vous me direz, il fait chaud, la glace c’est bien. Si vous voulez. Sinon je n’ai pas grand-chose à en dire d’autre, en fait. Voilà, voilà.
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