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L’ambiance (façon western moderne) et la thématique (présente mais pas vraiment remarquable) n’offrent clairement rien de nouveau, mais le soin constant apporté aux orchestrations et l’instrumentation atypique permettent d’aller au bout de ce long album sans avoir envie de faire seppuku. L’honneur est donc sauf pour Daniel Licht !
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Sans réelle surprise puisqu’en droite ligne de ce qu’il a mis en place lors du premier titre, Daniel Licht entretient une atmosphère et un suspense modernes, travaillés et plutôt bien pensés, où se détachent les guitares, le violoncelle, le piano ainsi que les sonorités singulières des dulcimers, du didgeridoo et, petite nouveauté ici, du bouzouki. Pas si mal.
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Mauvais point : regrouper les pistes selon leur auteur plutôt que d’équilibrer l’album. Licht retrouve sa passion pour les instruments anciens ou exotiques (le cymbalum est la star ici), mêlés de sons rock et électro. Beaucoup d’atmosphère donc, soignée et immersive, mais qui aurait gagné à se mêler avec les chansons produites par Copilot.
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Licht, longtemps resté dans l’ombre de son mentor Chris Young, n’en est pas à son coup d’essai dans le monde de la musique de jeu vidéo. Cette fois, l’ambiance est très mystérieuse (cymbalum, jeux de clochettes, balalaïka, chœurs, synthés). Licht tisse avec habileté une atmosphère prenante, souvent atonale, mais loin d’être déshonorante.
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