 |
On pourrait éventuellement se laisser séduire par les lignes de cordes épurées de la compositrice, qui ne manqueront pas de plaire à ceux qui ne sont pas allergiques à la sécheresse inhérente au style. Mais les pistes de rap/slam dégueulasse mixées fréquemment avec ces mêmes cordes rendent le tout parfaitement inécoutable.
 |
 |
Certains jugent ses démarches au mieux trop intellectualisées, au pire prétentieuses, mais on ne peut dénier à Thiriet son aptitude à ne jamais tomber dans la facilité : pour preuve ce mélange inattendu où se côtoient musique de chambre, accents jazz, rap et slam, un choix judicieux pour bousculer les émotions de la cible adolescente du film.
 |
 |
Jazz, orchestre, électro, slam/rap, on est ici dans un mélange des genres maitrisé. Thiriet semble ici plus inspirée que d’habitude. Il y a toujours ce côté un peu prétentieux qui m’avait gêné sur Bird People, mais l’album reste assez intéressant pour garder ma curiosité intacte d’un bout à l’autre. Bon par contre les slams/rap sont insupportables…
 |
 |
Intéressant et inattendu mélange de sensibilités musicales, avec rythmes hip hop, piano et trompette jazzy, harpes et cordes. Les passages chantés, aux sons manipulés, sont volontairement adolescents et heureusement dispensés avec parcimonie. L’écriture mêle candeur, fraicheur et sensibilité pubère à fleur de peau, tremblante et gauche.
 |
 |
La touche-à-tout Béatrice Thiriet mélange les sonorités synthétiques et naturelles pour accoucher d’une musique étrangement baroque avec son piano entêtant, sa trompette distante, ses cordes travaillées et ses percussions modernes. Elle est parfois aidée dans sa tâche par l’artiste rappeur Kamel Kadri. Original.
 |