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Le choix du duo peut se justifier : pourquoi ne pas voir la planète rouge comme un nouveau far-west, terre en friche propice à l’exploration ? Mais, malgré un beau thème pour violoncelle, leur électro lancinant n’hypnotise pas autant que lorsqu’ils composent sur le plancher des vaches. Du coup, l’astronaute-béophile manque vite d’oxygène.
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Si l’atmosphère minimaliste dont sont coutumiers les deux auteurs semble à première vue convenir à l’environnement martien dépressif de ce docu-fiction, le parti pris s’avère malheureusement bêtement passif et sans grand effet à l’image. Reste la chanson-générique portée par la profonde voix de Nick Cave lui-même.
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Même si j’apprécie toujours le travail du duo (et qu’entendre la voix de Cave fait toujours plaisir), c’est un album un brin en dessous du reste, qui m’a souvent ennuyé. Difficile de vous dire ce qui me manque. Je l’ai écouté deux fois, histoire d’être sûr. L’album est trop mécanique alors que je l’aurais préféré organique.
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C’est dans un décor musical électro-acoustique déroutant mais d’une poésie aride et funèbre qu’on plonge avec cet album intrigant. L’auditeur bienveillant s’y aventurera avec curiosité, effleurant des textures rugueuses et iridescentes, mais ce labyrinthe sonore pourra aussi énerver celui qui ne goûte pas ces énigmes musicales tarabiscotées.
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Cave et Ellis retournent à leurs samples et leur minimalisme. C’est un peu fade et même ennuyeux à plusieurs reprises, mais il y a quelque chose d’indéfinissable aussi qui a son charme, notamment dans des morceaux comme Earth, Science ou encore Symphony Of The Dead, avec son mélange de vraies cordes et de samples éthérés.
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