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Les compositions d’Adrien Bekerman surprennent agréablement par leur innocente sobriété (un piano tantôt délicat tantôt joueur posé sur un lit de cordes soyeuses) et apportent une émotion sans fard à la partition. Beaucoup moins fan par contre du cliché de l’accordéon franchouillard, et les chansons enfantines sont assez insupportables.
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Les petits chants et la partition toute de retenue saisissent plutôt bien l’enfance, le contexte dramatique, et respirent sans conteste la sincérité de son auteur, mais on n’aurait pas détesté que les émotions nous enserrent de temps à autre le cœur d’une manière autrement plus décisive plutôt que de rester un peu tièdes comme ici.
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Les compositions plutôt classiques de l’album s’écoutent avec plaisir, sans plus. C’est bien fait, c’est agréable à écouter (en général), mais ça donne l’impression d’avoir été déjà entendu mille fois. A l’exception des chansons à l’accordéon. M’enfin les chansons, je ne sais pas si c’était une bonne idée…
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Délicate partition au choix instrumentaux judicieux (percussions légères, cordes, accordéon, bois), l’humanité évoquée y est directe et palpable. Les mélodies, parfois entonnées en chanson par les personnages, sont constamment sur le fil, s’efforçant de susciter une émotion forte sans tomber dans un lyrisme lacrymal.
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Piano, accordéon, cordes, la musique toujours sobre, parfois ironique et hésitante, parfois poignante avec son thème principal émouvant, est très agréable. Elle conte à sa manière, par instants avec malice, l’histoire de ces enfants qui ont échappé à la rafle du Vel’ d’Hiv. Une histoire vraie pour une musique authentique. Ou l’inverse.
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