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Déjà, on le sait, Blake Neely travaille trop : il bosse en parallèle sur pas moins de cinq séries. Du coup, quand il n’est ni assez disponible, ni vraiment inspiré, il donne le job à ses assistants. Et quand ceux-ci ne sont pas non plus ni inspirés, ni particulièrement motivés à l’idée de faire les nègres, ça donne Blindspot.
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Je ne vous dirais pas que Blake Neely a trouvé du temps pour pondre une perle, que les thématiques sont belles et développées et que l’orchestre s’en donne à cœur joie, mais plutôt de laisser tomber, sauf si vous aimez vous ennuyer à mourir ou que vous êtes ultra méga fan de folie du compositeur.
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Il y a de bonnes choses dans cet album, malheureusement, elles sont noyées dans un ensemble bien trop long (78 min) et uniforme. Essentiellement électronique avec cordes, piano et vocalises, Neely parvient à créer une ambiance aussi technologique que rêveuse. Mais on pique parfois du nez avant d’être brusquement réveillé par de grosses percus.
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Cette fois, Neely n’essaie pas d’imiter le son d’un orchestre comme dans son (plutôt correct) Supergirl. Certes, le compositeur a travaillé ses textures, il y a un thème porté par une voix solo, mais le rendu reste trop souvent « électro-atmosphérique. » C’est pro, pas désagréable, mais sans grande idée…
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