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Rob soigne toujours beaucoup ses ambiances, et c’est aussi le cas ici. Mais contrairement à ses scores précédents, ce Bureau des Légendes n’offre justement pas grand-chose d’autre et laisse un peu à désirer en termes de narration et d’implication émotionnelle. Du coup, on ressort de l’écoute avec un ennuyeux sentiment de frustration.
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Rob est, mine de rien, ce qui est arrivé de mieux en terme d’électro à l’image en France (et ailleurs) récemment. Bien entendu il assume toujours pleinement un héritage bien connu (Carpenter, de Roubaix, les synthwaves 80 et 90’s) sans chercher à le masquer, mais le réactualise avec tant de talent qu’on peut se demander si on s’en lassera un jour.
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Rob continue de faire mieux que les petits copains, comme s’il avait découvert un secret alchimique que les autres auraient négligé. Tout est arrangé et pensé, mais surtout ce que j’apprécie ici, c’est cette finalité qu’ont toutes les pistes. Bref, à côté, les autres restent de vulgaires électriciens.
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J’aurais voulu être réellement enthousiasmé, appréciant généralement le travail de Rob. S’il ne brade en aucun cas son identité musicale, elle se montre ici plutôt distraite, disjointe, peinant à invoquer une ambiance précise et passionnante. L’album reste fort agréable, mais donne l’impression d’une bande démo plutôt qu’un récit à part entière.
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