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Plutôt que de sacrifier à la mode en piochant dans des clichés de musique asiatique, Marianelli a choisi une voie plus difficile : intégrer des instruments traditionnels à un riche canevas orchestral, naviguant sans heurts entre comédie sautillante, émotion juvénile et aventure échevelée. Décidément, après les Boxtrolls, l’animation lui réussit !
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Lorsqu’un musicien talentueux prend un profond plaisir à incorporer des instruments folkloriques dans la masse orchestrale quand d’autres n’y voient au fond que de simples artifices, cela engendre souvent des musiques aux détails réjouissants pour l’oreille. Marianelli manie ici les couleurs du Soleil Levant et l’aventure nous happe immédiatement.
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Evidemment, on retrouvera ici tout ce qui fait le charme des musiques orientalistes et la sensibilité de Marianelli. Mais même si l’album est très bon, il y manque pour ma part quelque chose que je ne saurais pas définir (on est bien barrés, tiens). Bref, un bon score, mais je reste un peu sur ma faim quand même.
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Rempli d’enthousiasme, ce score d’aventure mêlant clichés asiatiques et orchestre symphonique occidental est sans audace mais ô combien savoureux. Construit autour de thèmes et de motifs clairs, on est très proche du dynamique réjouissant – et souvent imposant – de John Powell. Et la reprise des Beatles au shamisen est bien sympathique.
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Marianelli a composé un joli score thématique rempli d’instruments d’origine japonaise (shakuhachi, yokobue, shamisen…) au sein d’un orchestre symphonique traditionnel parfois soutenu par une formation chorale. Les cordes s’y taillent souvent la part du lion. En bref, voilà une musique tantôt enlevée, tantôt sereine et pastorale, joliment troussée !
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Un petit bonheur à déguster sans modération : si on pense au Mulan de Goldsmith, c’est parce qu’on a affaire à un vrai score d’aventures, flamboyant, épique, magique ! L’écriture est délicate, et laisse libre cours à l’émotion. Ce que ça fait du bien!
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