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Depuis la découverte il y a deux ans du très réussi Red Krokodil, on surveille Cimini du coin de l’œil, et on fait bien ! Cette nouvelle partition à l’évidente sincérité navigue avec aisance entre des vagues de romantisme sensuel (mais jamais excessif) et des ambiances sombres au malaise subtil. On en ressort séduit, et on y revient très vite.
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Le manque de moyens n’empêche pas Cimini de se jeter à corps perdu dans des climats puissamment (ou outrageusement selon votre humeur) fantastico-romantiques arrangés avec goût, non sans y injecter une part d’obscurité, un peu à la manière de certains compositeurs de l’Est ou d’Asie. Le coup de cœur du mois.
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Un travail subtil et fascinant de la part d’Alexander Cimini, qui réussit à manier l’intimiste et la magie sans se perdre en ambiances inutiles. Son travail d’écriture pour la superbe voix de la soliste est fin et envoutant. Il nous emmène dans cet univers tragique et sublime comme dans un rêve. PS : demain je me désabonne de Télérama.
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Cimini parvient, en dépit de moyens très limités, à envoûter l’auditeur grâce à une musique hautement mélodique. Les vocalises rappellent Morricone ou Kilar, mais d’autres éléments brillent aussi par moments (piano, cordes, bois…). Une beauté simple et directe, dommage que les passages les plus imposants soient minimisés par les samples.
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Autant la bande annonce du film donne envie de mourir un peu, autant la musique vaut le détour : des cordes liquides, des voix éthérées, un piano sombre, le tout pour une ambiance étrange, angoissante et parfois dissonante. Intéressant.
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