|
Comme Gosling et Crowe à l’écran, Ottman et Buckley forment un duo de choc dès lors qu’il s’agit d’invoquer le groove des 70’s à grand renfort de guitare, basse et orgue Hammond. Mais ils parviennent aussi à y infuser une écriture d’action plus contemporaine, fondant avec aisance les deux époques dans une partition qui a du chien à revendre. |
|
Les deux compositeurs « croquent » l’époque avec bonheur : instrumentarium 70’s (basse, guitares et trompette électriques) et figures volontiers schifrinesques à l’appui, mais n’en sont pas pour autant esclaves : la décontraction est à la fois attendue et irrésistible, les musiciens slovaques dirigés par Allan Wilson s’en donnant à cœur joie ! |
|
Du fun garanti à l’écoute de ce score qui colle à la peau du film comme une mouche sur un gant en latex ! L’ambiance est là, le décor est posé, assumé, bien écrit et surtout sans complexes. |
|
Conseillé par Lupin III : « Ça fleure la belle époque tout ça. A croire que les compositeurs ont déjà été voleurs de grande classe dans leur vie, pour toucher aussi juste avec ce judicieux mélange de jazz, funk et orchestral. Mes félicitations. » |
|
Ottman a bouffé du lion ce mois-ci ! Il est épaulé par David Buckley et le résultat est simplement réjouissant. Hommage à Schifrin et aux justiciers nonchalants des seventies, avec orchestre funky (clavecin, saxophone, basse électrique, batterie…). Et en prime, un thème de polar nocturne et cool très bien exploité. Il y a même un bref clin d’œil à Kamen. |