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Jamais le minimalisme cher à Mansell n’a été si richement vêtu d’orchestrations purement et simplement sensationnelles, d’une précision et d’une finesse dans l’usage des sections instrumentales qui ne tarde pas à produire l’effet recherché : on est tout à la fois séduit, enthousiasmé, perturbé, angoissé… Avec The Fountain, son meilleur score à ce jour. |
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Des harpes célestes, des sonorités cristallines, des cordes… C’est un peu comme si Clint Mansell dressait là un décorum musical d’abord séduisant mais fantomatique, une façade de verre qui au fur et à mesure se fissurerait doucement. Très réussi ! |
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Prenant, entraînant, revigorant, tels sont les termes qui me viennent à l’esprit après l’écoute de ce superbe score de Clint Mansell. C’est LE score pour s’envoler à vélo ce mois-ci. En fait, une jolie claque, voyez ? |
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Entre pilotages automatiques, des trucs cool mais pas top et des coups de génie (très) ponctuels, Mansell n’a jamais vraiment surpris. Mais après Stoker, le revoilà avec un score assez minimal, un récit témoignant d’un vrai parti-pris et d’un travail sur les sons qu’il serait dommage de bouder. Une curiosité, et peut-être la meilleure nouveauté du mois. |
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Très surprenant de la part de Mansell : orchestre avec cordes, percussions légères à l’honneur, sifflements, le compositeur renouvèle les textures avec des passages pour bois, cuivres, harpes ou batterie. La paranoïa qui se dégage est étrangement ludique, voire poétique, avec un thème principal proche du pastiche de classique. |