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Mansell tente de donner de la puissance à grands coups de cuivres et de cordes, mais ne parvient qu’à construire un édifice massif et sans relief. Reste quelques beaux passages de cordes, mais on est bien loin de l’excellent The Fountain. |
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La partition de The Fountain fascinait par sa manière de vivre et de respirer. Si on en retrouve la sophistication ici, le résultat vire à la boursouflure qui finit par prendre l’eau de toute part. Reste la chanson épatante interprétée par Patti Smith. |
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Pour Mansell, pas bien naturel de rouler des mécaniques de blockbuster, sa sensibilité étant bien plus intimiste que l’échelle épique du film. Il résout la contradiction en intégrant les codes musicaux du péplum à son univers. |
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Comme j’aime en général ce que fait Mansell, je ne suis pas en terre inconnue ici et j’apprécie. Mais bon, après, ça commence à devenir redondant. |
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Le problème, c’est qu’avec un tel projet, réalisateur et compositeur, on sait à quoi s’attendre. Et même si le tout est plutôt pas mal au final, ça reste d’une lourdeur pachydermique qui s’est torchée avec la subtilité. Ça se la pète, quoi. |
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Pas grand-chose de biblique au menu de ce score bien dans l’air du temps, et donc très périssable. Quelques violentes montées de fièvre en guise d’apocalypse assurent toutefois in extremis les quotas divins. |