 |
Travelling avant sur une aimable partition à la douce mélancolie teintée de beaux élans romantiques, joliment servie par la sensibilité du compositeur. Puis travelling arrière dans un escalier ou résonne un piano malaisé et flotte un parfum de regret, parfois interrompu par une tension sous-jacente et quelques pièces au sonorités eighties un peu kitsch.  |
 |
Deux partitions relativement douces-amères, chacune à leur manière : l’une dans une veine assez mélodramatique et pleine de nostalgie, l’autre volontiers plus inquiète, et si leur âge y est perceptible, toutes les deux le portent plutôt bien.  |
 |
Double programme du compositeur Raymond Alessandrini : le premier score présenté sent un peu la naphtaline pour certaines orchestrations, mais n’en propose pas moins une belle écoute. Escalier C comporte un thème dérangeant et romantique très intéressant, mais devient vite kitschouille.  |
 |
Si la seconde partie de programme reste plus classique et cheap, la première est, à contrario, touchante, intimiste, dans un Paris, terre de cinéma totalement fantasmée, lui donnant au travers de la musique, un air de vieux film nostalgique.  |
 |
Travelling Avant propose une balade musicale nostalgique menée par un sax alto mélancolique, accompagné d’un accordéon et d’un petit orchestre richement exploité. On croirait une musique de film muet, expressive et évocatrice. Escalier C dégage une atmosphère plus inquiétante, une écriture plus « contemporaine » finalement plus datée.  |