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C’est un fait : John Debney a toujours été inspiré par les bondieuseries. C’est aussi plus ou moins le cas de ce Passion Of The Christ allégé, qui offre une harmonieuse entente entre orchestre symphonique élégiaque (pour l’émotion humaine), instruments ethniques (pour le feeling world music) et choeurs (pour le divin). Pas essentiel, mais très agréable.  |
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Pas besoin d’être devin pour anticiper l’approche ethnico-symphonique de la chose, mais non mais non ! Heureusement, l’implication toute personnelle de John Debney dès qu’il s’agit d’un sujet religieux de ce genre est néanmoins la promesse de quelques beaux moments, messie messie !  |
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Sans les percussions RC accompagnant le thème principal, Debney aurait signé une œuvre magique. Mais bon, on ne va pas bouder notre plaisir, Debney a du talent et nous en donne pour notre argent.  |
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Debney, cette vieille grenouille de bénitier, a composé un thème principal simple, beau et malléable, qui n’est pas sans rappeler celui de Merlin de Trevor Jones. Il soigne particulièrement l’intervention des vents (beaucoup de flûtes et bois) et la harpe. Le ton se fait parfois étonnement lugubre… L’album se suit et s’écoute formidablement bien.  |
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Debney retrouve son habit de dévot et l’esthétique de The Passion Of The Christ, atténuant le côté world music pour un dépouillement bienvenu. De très beaux passages, mélodieux et exotiques, constellent le score dont la sobriété relative surprend agréablement.  |