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Un album mystère : nul ne sait à quel projet correspondent ces bandes retrouvées dans les archives du compositeur. Partition rejetée ? Album concept ? Peu importe en fait, puisqu’il s’agit de lounge music ultra cheap, ultra répétitive et, très vite, ultra agaçante. J’ai envie de faire mal à quelqu’un. Si, si, vraiment. Un volontaire ? |
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Musique lounge d’une autre époque, bas de gamme qui plus est, pour un album des plus répétitifs : diffusez un parfum d’encens bon marché là-dessus et vous vous croirez dans la salle d’attente de Madame Zita (tarot-voyance-marc de café). Même pour l’inconditionnel de Cipriani, était-il nécessaire d’exhumer ça des archives ? |
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On dirait à peu de choses près la musique que l’on pouvait entendre dans les Monoprix il y a 30 ans entre deux réclames. Aucun intérêt à part peut-être de la nostalgie publicitaire. Et donc non, il fallait laisser l’araignée tranquille. Au secours ! |
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Cipriani, c’est un peu du Donaggio hyper fleur bleue resté bloqué dans les 80’s qui aurait bouffé Badalamenti. La formule synthétique nuit parfois à l’authenticité de l’émotion, mais il faut avouer que certains passages font mouche, à condition de déprogrammer les versions alternatives envahissantes. |
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Ouille. C’est ultra cheap. Ouille, on a moult variations d’affilée. Ouille, j’ai l’impression de regarder Les Feux de l’Amour sous acide. Enfin, ouille quoi. |
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L’album est une collection de variations sur des mélodies jazzy très kitsch, comme une béo de téléfilm érotique des années 90. Les moyens sont très limités (tout est au synthé d’occasion) et l’album s’avère très répétitif. Tout cela n’aide pas à atténuer l’impression d’écouter une démo et non un album finalisé… |