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Une oeuvre exigeante et difficile qui, dès les premières notes, enserre l’auditeur dans une gangue d’étouffement claustrophobe et mortifère, seulement brisée parfois par de très émouvants dialogues piano/violoncelle. Assurément pas la partition la plus fun du mois, mais la radicalité du propos et l’impeccable austérité de moyens forcent le respect.  |
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Danna ose un mélange pudique d’émotions assez intéressant bien que déconcertant à première vue, mais il ne faut tout simplement pas avoir peur de se laisser guider par son cheminement musical parcouru par le chagrin, la rancœur, une peur sous-jacente mais aussi de jolies touches de lumière et d’espoir.  |
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Le score hermétique du mois. J’avoue : je ne suis pas allé au bout. Pas pu… J’adore Danna, mais là, pas pu… Désolé, je ne comprends pas.  |
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Partition chambriste (piano, cordes et bois) où les pupitres dialoguent de manière intrigante (on s’écouterait d’ailleurs volontiers certains morceaux en concert). L’émotion est intense, à la fois tâtonnante et intimidante, voire pesante parfois (deux-trois pistes aux effets électroniques bourdonnants seront zappées au fil des écoutes).  |
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Avec un piano, quelques vents, des cordes et de rares percussions, Danna installe une folie rampante, reflet de celle, maladive, du héros rescapé des nazis et celle de la barbarie. Un score âpre, inconfortable, qui exprime l’horreur humaine.  |