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Toutes les tournures typiques de McCreary sont bien là, même si elles savent se faire discrètes au profit d’ambiances parfaitement maitrisées qui hésitent entre beauté triste et tension horrifique. Une partition pas particulièrement remarquable au regard du corpus de son auteur, mais néanmoins supérieure à 99% des scores horrifiques à la mode. |
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La partition interpelle avant tout l’oreille par le recours à des sonorités boisées de percussions et celles de métallophones : ça change au moins de l’électro saturée qu’on nous balance la plupart du temps désormais pour le genre. Malheureusement, l’écriture est pour le reste beaucoup plus triviale et le résultat manque d’intensité. |
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Même s’il n’y pas grand chose d’original, l’efficacité de McCreary ainsi que son enthousiasme communicatif font passer un bon moment. Ça restera, à mon avis, mineur dans sa carrière. |
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L’un des tickets d’entrée de McCreary au cinoche (bis). Malheureusement, Bear nous assomme d’ambiances constamment basées sur les cordes (pour le coup, on reconnaît sa patte), sans beaucoup de relief, sauf à la fin où ça bourrine grave. |
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Des chœurs d’enfants, des percussions japonaises et un thème (trop) simple pour nous guider dans ce décor spectral. Mais on se perd quand même dans les méandres d’une tension un peu vide. Theme From The Forest est le principal attrait de l’album, reprenant les idées directrices en y ajoutant guitare électrique et batterie. |
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McCreary joue habilement avec une chanson populaire japonaise interprétée par des enfants pour faire flipper l’auditoire. Le reste de la partition, fait de cordes, de gamelan, de percussions synthétiques poisseuses, se fait tour à tour lancinant ou terrifiant. |