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« Atmosphère ! Atmosphère ! Est-ce que j’ai une gueule d’atmosphère ? » Clairement, oui : nappes de cordes et nappes de synthés, quelques effets électroniques à tendance sound design, et c’est tout. Un score aux ambiances blêmes et délétères qui ne fonctionne guère sur disque, donc. Reste à voir (entendre) ce que ça donnera à l’image. |
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On s’attendait assez à ce genre d’expérience aride, aux lignes statiques, quasi fantomatiques, et tout à fait adaptée au contexte : on l’aurait néanmoins souhaitée plus radicale encore, plus viscérale tout du moins, pour que son impact en ressorte démultiplié. En l’état, le résultat est franchement tiède. |
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Des ambiances envoûtantes, une certaine maîtrise de la lenteur et de l’attente caractérisent les qualités de l’album. Malheureusement, il aurait mérité d’être revu afin de ne garder que le meilleur. Présentement, ça devient assez indigeste. |
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Le voyage n’est pas tant physique qu’intérieur. A la fois ample et introspectif, le score brasse un lot de sentiments contrariés, entre solitude, colère, peur, rage de vivre… Laissez entrer cette musique dans votre tête et alors vous vous retrouverez dans la tête de cet homme qui ne veut pas mourir… |
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Je demande à voir avec le film, parce que dans l’état, ça me laisse sacrément indifférent. Quasiment que de l’ambiant ! On s’emmerde ferme. Je changerai peut-être d’avis après avoir vu le dernier Innaritu. |
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Dans les mains d’un orfèvre, le sound design parvient ici à capter l’intérêt (la manipulation des sons, cordes et percussions, est souvent envoûtante) et à susciter des émotions inattendues, perçant un brouillard complètement opaque, puis y replongeant, laissant coi… C’est intimidant, mais prenez le risque quand même. |