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Un piano mélancolique et souvent solitaire, de longues lignes de cordes épurées, quelques effets sonores « atomiques » souvent désagréables… et c’est tout : Sakamoto ne sort jamais des sentiers balisés du mélo, comme s’il se sentait trop écrasé par son sujet pour essayer d’y injecter une quelconque personnalité. Il aurait dû pourtant…
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Piano en suspension ou cordes en adagio, en plus d’une poignante pièce pour chœur… La musique composée par Ryuichi Sakamoto est posée, minimaliste, au fond sans grande surprise et pourtant il en émane une gravité et une force qui ne s’explique pas : elle est là, c’est tout.
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Alors qu’il aurait pu utiliser toute la force du synthétiseur pour donner à son propos une sorte de sens profond à la vacuité des choses, Sakamoto préfère rester dans les sentiers balisés du piano intimiste aux envolées chorales, en passant par le tango. Quel gâchis d’ambiances ennuyeuses cela fait….
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Élégie musicale à l’innocence toute en simplicité et en délicatesse, aussi poignante que touchante. L’horreur est évoquée par des sons électroniques grésillants. Le reste est un conte symphonique et choral limpide. Le ton funèbre est paradoxalement très lumineux. Si vous aimez les partitions lyriques d’Hisaishi ou Herrmann, cet album est pour vous.
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Une longue promenade, essentiellement pianistique, qui oscille entre gravité et tendresse. Quand les cordes s’en mêlent, la partition prend un peu d’épaisseur tragique, mais le relief n’est pas toujours franchement dessiné. Le titre Requiem, pour orchestre et chœur, est assez remarquable. En un mot, contemplatif.
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