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Holkenborg traite son sujet avec sérieux et s’applique à écrire une vraie partition élégiaque aux interventions solistes soignées qui génèrent même quelques plages d’émotion. Bien sûr, il y a encore du chemin à faire, mais le petit Junkie progresse là où on ne l’attendait pas, et ça, c’est une bonne nouvelle !
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Entre des plages d’ambiance à effets (sonorités métalliques, échos, pulsations électro…), il y a un genre d’élégie pluvieuse pour piano, violoncelle solo et cordes denses et ténébreuses qui, quoiqu’un peu trop épaisse par moment, est suffisamment envoûtante pour ne pas laisser indifférent. Du beau travail.  |
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L’alter ego du Maousse Junkie se sort les doigts des brioches et compose des thèmes qui s’écoutent. Et ça, il faut le dire, ça a troué la mienne, de brioche. Bon, il y a bien des restes indigestes et une écriture pas toujours très fine, mais ça s’écoute comme un véritable album, d’un bout à l’autre. Et rien que ça c’est une réussite.  |
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Après avoir écouté cette horreur, j’me suis dit qu’il aurait mieux fait de garder son pseudo de la mort, le Junkie XL. D’autant plus dommage que ça aurait pu être sa renaissance, avec une belle musique dramatique et passionnante. Mais bon, on prend le CD et on le jette. Hop.  |
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Jolie surprise. Travail très appliqué, sobre et sombre : Holkenborg distille une tension intense grâce à des passages acoustiques soignés (aux cordes, au piano et même aux bois !) et des pulsations paranoïaques, évoquant un cercle vicieux et funèbre (il y a l’orgue d’Interstellar à la fin).  |