AMERICAN ULTRA (2015) Compositeurs : Marcelo Zarvos & Paul Hartnoll Éditeur : Varèse Sarabande Format : Digital Date de sortie : 11/09/2015
Des nappes d’ennui dans un océan d’électro plutôt moche qui donne envie d’appuyer sur STOP bien avant la fin d’un album pourtant pas bien long. Ma conscience professionnelle m’en a empêché, mais je n’ai pas changé d’avis pour autant.
Un score à quatre mains aussi utile qu’un pingouin en haut de la tour Eiffel. Lequel fait quoi, on ne sait pas et on s’en fout un peu. Bon, ça doit faire son taff sur le film, mais en écoute séparée, ça n’a pas grand intérêt. Oscillant entre l’ambiance indé et le percussif bourrin, bref, tous les défauts des scores contemporains sans âme.
Je fais un appel solennel : si quelqu’un peut m’expliquer l’intérêt de ce machin même pas drôle et improbablement signée par Zarvos, qu’il s’empresse de contacter la rédaction. Merci d’avance.
La première écoute de cet espèce de rock tout pourrave qui essaie de se la jouer cool est extrêmement douloureuse pour les conduits auditifs. La seconde écoute ? Aucune idée, je ne suis pas suicidaire.
L’apport de Paul Hartnoll (Orbital) permet à l’électronique d’être assez accrocheuses voire rigolote. L’album est d’une écoute facile, entre ambient et riff rythmiques, il prend parfois des airs de Fight Club gentillet. Mais l’implication narrative quasi-nulle rend le tout bien trop superficiel.