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Il fut une époque où toutes les expérimentations musicales étaient bienvenues à la TV, et cet album en est la preuve éclatante. Refusant tout compromis, Schifrin, Hagen et LaSalle marchent sur les traces de Goldsmith et Rosenman. Pas très facile d’accès, mais passionnant et indispensable.  |
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Chaque compositeur respecte ici les directions imposées auparavant par Goldsmith et Rosenman, à savoir une écriture savante, avant-gardiste, menée par l’emploi de timbres incisifs et créant un exotisme tribal déstabilisant, presque irréel.  |
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Un album un chouïa long, mais une véritable mine à pépites. Que ce soit Schifrin, nerveux et barbare, parfois perturbant, comme le reste des auteurs qui ne lâchent pas le morceau, c’est un album à l’image de la série, atypique.  |
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Il fallait du culot et une certaine assise pour proposer une telle approche pour une série télévisée. Schifrin et ses potes l’ont fait et même si ce n’est pas facile à écouter, l’expérimentation et la traduction de la singitude sont parfois bluffantes.  |
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Schifrin s’approprie l’univers musical établi par Goldsmith et Rosenman et livre une œuvre tout aussi rétive et intimidante. Y en a qui grimaceront devant ce délire déroutant très seventies, les autres auront la banane !  |
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Remarquable réédition des musiques de Schifrin & Co. proposant l’intégralité des masters encore disponibles. L’ombre immense du score de Goldsmith pour le film de 1968 plane sans cesse, et les amateurs de Lost devraient apprécier !  |