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Beltrami sait aussi, quand il le veut, faire dans la retenue, comme ici avec ce score élégiaque aux accents pleins de noblesse, quelque part entre le Broughton de The Blue & The Gray et le Williams de Lincoln. Réservé, mais émouvant. |
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Si le tout a quand même tendance à s’essouffler un tantinet au fur et à mesure qu’avance la partition, Beltrami assure, dans le style qu’on lui connaît, une belle tenue mélodramatique assortie d’une solennité tout à fait effective. |
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Encore un beau score habité de Beltrami a une étape de sa carrière ou il peut écrire trois scores remarquables par an, en s’appuyant sur les mêmes idées musicales, sans pour autant y perdre ni émotion ni osmose avec l’image. |
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Les évocations bigger than life de Beltrami sont toujours aussi prenantes. Avec Giacchino et Desplat, il représente définitivement la nouvelle garde de la musique de film. Ça s’écoute en boucle ça, Monsieur. |
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Posé – et même quelque peu scolaire dans son Main Title – et concerné, le score de 1864 souffle le froid des champs de bataille danois et vit de la mémoire encore enflammée des événements qui y ont eu lieu. Beau et sobre. |
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Beltrami, toujours en pleine explosion, signe ici son second coup de maître de l’année. Lyrique, patriotique, pastoral, épique, mélancolique, autant d’expressions qui collent à merveille à ce petit bijou musical. |
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Si vous vous attendiez à de l’épique, passez votre chemin. Passé le Main Title, le joyau du score, et quelques autres plages, le reste manque hélas d’une thématique plus mémorable et souffre d’un manque de moyens. |