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Loin du faste qu’on lui connaît souvent, Giacchino livre une partition subtile qui regorge de mille détails (et de clins d’œil avisés à Goldsmith, le gars connaît ses classiques), mais ne peut vraiment s’apprécier totalement qu’à l’image tant elle transcende le film. L’expérience musico-filmique du mois. |
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Derrière des atours qu’on croit a priori connaître, il y a une mise en action minutieuse, exigeante, comme bien peu de blockbusters nous en offrent, et une compréhension remarquable des besoins de l’image. Le talent de Giacchino est éclatant. |
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Dans le film, Giacchino fait des merveilles et transcende les images. En écoute isolée, c’est moins évident et d’une veine beaucoup moins ouvertement mélodique et séduisante que les space opera flamboyants que sont John Carter ou Star Trek. |
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Giacchino se lâche, oui. Mais pourquoi cette note ? Simplement parce que sans avoir vu le film, l’album paraît faiblard. Par contre, le génie du mec se révèle dès l’instant qu’on l’entend dans une salle de cinéma. |
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Quelques idées guident ce récit simiesque, l’écriture de Giacchino étant moins faste et plus directe. Intéressant, mais on peut rester sur sa faim. |
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Petite déception, j’en attendais beaucoup plus de la part d’un compositeur de la trempe de Giacchino. Restent tout de même quelques passages incroyables, dans un ensemble trop atmosphérique pour emporter l’adhésion. |
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Convoquant ses scores pour Lost et Super 8, Giacchino se paie quelques clins d’œil à l’œuvre séminale de Goldsmith, et est sans doute le compositeur de la saga qui offre le plus d’humanité aux singes à travers la beauté de sa musique. |