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Un grand écart particulièrement acrobatique entre décontraction 60’s, jazz à l’élégance un peu désuète et une forme de dépression étouffante propre aux compositions relatives à la Guerre Froide. Pas essentiel, mais historiquement passionnant. |
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Un thème principal qui swingue, de la source music manciniesque et un suspense oppressant, lourd de menace cuivrée et de saxophones fureteurs : toute une époque ! Un peu répétitif mais solide. |
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Derrière les cascades easy listening attendues, un score plus retors qu’il n’y paraît. Cuivres ronflants, donc, mais aussi clarinettes inquiètes et percussions orageuses ou grinçantes. Le titre, d’un point de vue musical, trouve une traduction assez littérale ! |
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On est dans du pur classique. Ce qui n’est évidemment pas pour me déplaire. Un thème qui nous pénètre au fur et à mesure de l’écoute, non décidément, c’est du bon. Pas un chef d’œuvre a proprement parler, mais un album qui a sa place dans toute collection. |
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Vous savez quoi ? J’aime bien. Oui, vous avez bien lu. Un score pastiche d’une époque, véritable orgie entre le jazz et James Bond. Certes plus classique, et moins fou, qu’un Barry, mais il y a largement de quoi geler les coucougnettes aux plus dubitatifs. |
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Une chose est certaine, la musique ne souffle à aucun moment le froid ! En ces temps de standardisation galopante, on donnerait cher pour exhumer la formule qui permit à Kaplan de manger à tous les râteliers sans jamais gaver son auditoire. |
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Des compositeurs ayant œuvré dans la musique de film d’espionnage des années 60, il en existe à la pelle. Le génie de Kaplan réside dans l’intégration à l’orchestre d’un jazz sincère au swing phénoménal. |