Le Golden Age recèle encore des trésors. La preuve, ce score pétaradant d’un Kaplan décidé à se mesurer à ses pairs à grands coups d’inoubliables mélodies. L’inclusion de l’album stéréo de 1966 compense ici le terne mono du score complet. Une vraie découverte.
Kaplan n’a pas le talent d’un Gold ou d’un Bernstein pour mixer mélodies juives et accents dramatiques, mais c’est avant tout le rendu sonore pâteux qui nuit ici à l’appréciation de l’imposante partition. Un réenregistrement serait le bienvenu.
Une galette qui a largement sa place dans toute discothèque. De beaux thèmes, des ambiances procurant un plaisir d’écoute, enfin de la musique. Attention toutefois, toutes les pistes n’ont pas la même qualité d’enregistrement.
Le mois dernier, Intrada proposait une autre composition de Kaplan qui déjà avait enchanté la rédaction. Judith vient enfoncer le clou avec un score dont le thème sublime du personnage principal ne vous quittera plus.