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Shorter fait exactement ce qui est attendu : de l’orchestral bourrin, massif et sans invention aucune. Mais c’est fait avec suffisamment de professionnalisme pour s’écouter jusqu’au bout, et les sections chorales relèvent un peu le niveau.  |
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Nul miracle à Pompéi : la catastrophe est également musicale. Est-il besoin de décrire cette musique tant elle répond à tout ce qu’on nous a infligé de pire dans le genre depuis quinze ans ? Ceci dit, à l’écran ça fait ton sur ton.  |
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Avec un peu de chance, le volcan va se réveiller avant la fin du disque et noyer Shorter, ses synthés, ses temp tracks trouvés chez Tyler et Djawadi et ses trois accords. Et avec beaucoup de chance, l’éruption va commencer dès la première piste.  |
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Broooo tataaaa ! Oooooh Oooooh lalalalala ! Oueeee j’suis Jon Snow ! Brooooooooooooo toumtoudoudoum ! Tu te souviens de Xena ? Zzzzzzzzz… Oooooooh je chante un truc en latin ouééééé. Aïe le volcan, il me mange les pieds ! Ayé, j’ai fini.  |
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Cette catastrophe annoncée ne manque pas de tenue, mais la déferlante pêche tout de même par son manque de personnalité et de nuances.  |
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Au programme : de l’orchestral à tendance RC, des chœurs masculins, de la musique ethnique… Bon, vous me direz, c’est toujours mieux que de la soupe électronique qui détruit les tympans au bout de deux secondes.  |
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Shorter délivre un score vigoureux et enlevé, porté par un orchestre et un chœur ainsi qu’une dose bien équilibrée d’électro. À noter que des passages composés par LoDuca pour la série Spartacus sont également présents dans le film.  |