|
Shore infuse sans excès son score des thèmes existants sans négliger de nouveaux apports thématiques majeurs, et se fait miroir de la noirceur inhérente au récit avec une musique exigeante qui nécessite plusieurs écoutes pour être appréciée à sa juste valeur. Magnifique. |
|
De la résurgence la plus candide d’un thème à l’élaboration la plus savante d’un environnement musical, Shore exalte chaque péripétie, densifie chaque atmosphère et renforce chaque menace, en allié permanent et indispensable de l’image et du récit. |
|
Débarrassé de la plupart des thèmes hérités de The Lord Of The Rings, Shore bâtit un univers musical plus inédit, sombre et intriguant, dominé par le thème écrasant de Smaug le dragon, qui enflamme cette odyssée orchestrale d’un embrasement homérique. |
|
Alors que Jackson tire sur l’élastique, on sent que le langage de Shore peine à s’étoffer : sans regretter le manque d’émancipation par rapport à la trilogie du Seigneur, on pouvait espérer plus de moments forts dans un double CD particulièrement long. |
|
J’aime beaucoup les nouveaux thèmes pour les humains. J’aime encore plus le thème de Smaug. Mais j’ai complètement craqué pour le thème de Tauriel. Mais où Shore va-t-il puiser toute cette inspiration ? Ha oui, dans le film dément de Peter Jackson. |
|
Pour tout dire, je commence à en avoir un peu ma claque de Peter Jackson et de ses nabots aux orteils velus. Et malgré d’occasionnels sursauts de grâce, les vieilles recettes de Shore sont logées à la même enseigne. |
|
Shore abandonne les reprises orchestrales de Misty Mountains du premier film, compose un score à la tonalité plus obscure, propose de nouveaux thèmes et motifs. Smaug bénéficie d’une exposition originale et Beyond The Forest est une tuerie. |