Au lieu de se sentir bridé, Gaigne tire parti d’une formation réduite (guitare, piano et petite section de cordes) et offre une musique d’une grâce infinie, aux mélodies délicates et à l’inspiration admirable dans sa simplicité.
Un score charmant et délicat de la part de Gaigne dont la sensibilité fait encore office. Mais c’est avec tranquillité que le compositeur effleure les sentiments pour les faire affleurer. Certains pourraient prendre cela pour de l’indolence…
Encore un très beau coup d’éclat de Pascal Gaigne. Du piano, des cordes, du violon qui virevoltent isolés les uns des autres avant de se réunir langoureusement. Simple et puissant.