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Avec de jolies mises en avant de ses solistes (piano, flûte, violoncelle, harpe) et la subtilité dont il est coutumier, Pascal Gaigne offre une partition chaleureuse, sensible et mesurée, qui paraît renfermer un trésor précieux : un désir de vie, une valse de la mémoire, dans un style qui n’est pas sans évoquer parfois quelque Hisaishi intimiste.
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Gaigne n’apporte rien d’autre que son cœur à ces mélodies simples, mais il n’en faut pas plus pour toucher le nôtre en plein dedans. Avec les mêmes outils, c’est tellement plus beau que tout ce que la comédie dramatique indépendante nous fait entendre à longueur de films primés. La grâce en plus, ça change tout. Magnifique.
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Comme quoi du piano et des instruments à cordes ne donnent pas forcément des musiques larmoyantes et chiantes. Merci Monsieur Gaigne de nous le rappeler ! C’est beau, sensible… et lumineux. Cela m’a même évoqué Joe Hisaishi, ce qui est un beau compliment.
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Voilà un score plutôt sympathique : c’est léger, doux, chaleureux, la part belle est faite au piano. Mais c’est sans doute un peu redondant, l’album tourne assez vite en rond autour des mêmes airs, déclinés en de multiples variations. Au final, c’est bénin : ça ne fait pas de mal, mais ça reste confiné à son petit cadre. Gentillet. En fond sonore, ça passe.
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