Autant Neely, très inspiré, a su créer la surprise il y a deux mois avec Space Shuttle Columbia, autant cet Arrow, qui décoche dans tous les sens des ostinati à la Dark Knight et de l’action prémâchée façon RCP, rate sa cible presque à chaque coup.
Comme n’importe quelle série TV un tant soit peu ambitieuse, Arrow méritait une identité musicale forte, et non pas ce gloubi-boulga désespérément fadasse. Neely a raté sa cible, et c’est peu dire.
Malgré quelques moments calmes soulignés par le piano et les cordes (synthétiques ?), la sélection repose essentiellement sur du matériel de suspens, d’attente et d’action, marqué par de l’électro pas folichon et des mesures entières où rien ne se passe.