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Partition sans fard mais d’une très belle tenue, aux accents dramatiques profonds à la fois solennels et sensibles, instaurant également à l’occasion un certain malaise mais charriant surtout tout du long une force intérieure prenante. Le rendu monophonique propre et clair de cette édition en fait une découverte tout à fait recommandable.
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Cette œuvre inédite s’inscrit dans une époque musicale hollywoodienne disparue depuis longtemps. A l’instar du scénario, le score s’attache plus à suivre une histoire humaine que guerrière et militaire. D’ailleurs quand le compositeur illustre l’héroïsme, on y perçoit évidemment l’Homme derrière la bravoure. Pas sûr que cela passionne les jeunes.
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Le modernisme anguleux du compositeur, son énergie, son déséquilibre tonal, en faisaient un parfait candidat au film de guerre psychologique. Cet Outsider le prouve, mais attention, pas de grande bataille ici, pas d’héroïsme : de la tension, une chaleur humaine (et mélodique) qui flirte avec la dissonance. Si vous aimez Rosenman.
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Un Rosenman plus mélodique qu’à l’accoutumée n’est pas pour me déplaire, même si les bandes accusent un peu leur âge. Mais le travail de restauration est appréciable et on retrouve des mesures entières qui seront reprises dans son Star Trek IV, ce qui fait immédiatement dresser l’oreille en se demandant par quelle diablerie cela vient faire ici.
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Je ne connais pas très bien ce compositeur, mais j’aime ce qu’il fait, notamment ses travaux dans les années 80/90. Ce film date de 1961, et la musique date aussi… Attention, ce n’est pas un jugement de valeur, mais j’ai du mal à accrocher aux B.O. de cette époque, et je trouve cet Outsider trop monotone.
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