 |
Ensemble à la fois hétérogène et hétéroclite, entre pistes jazz, romantisme orchestral et réminiscences de lointains suspenses 90´s : il y a là-dedans des qualités intrinsèques indéniables mais le constat est en demi-teinte voire déconcertant, souffrant de l’aspect éclaté d’une narration peu enthousiasmante en tant que telle et manquant cruellement d’âme.
 |
 |
Howard Drossin, qui m’avait ravi avec son travail pour The Man With The Iron Fists, affiche déjà plus de trente ans d’activités comme compositeur ou orchestrateur. Ici, il livre un score dramatique, mélancolique et parfois tendu, au léger fumet des 70’s, avec des saillies jazz. Quant au second CD, c’est sans moi, du fait d’un piano trop présent.
 |
 |
Spike Lee qui remake AK, c’est le vieux prêcheur qui remake Yoda. Drossin, un fidèle, enlumine sa parole d’un score orchestral classique, soyeux, que Fergus McCreadie enrichit d’un jazz élégant (d’où le chouette We Got This). Mais le score est si loin de la modernité urbaine attendue qu’il a été (comme le film) conspué par beaucoup.
 |
 |
Je confesse que je n’avais jamais entendu quoi que ce soit de ce compositeur. C’est donc une belle découverte d’un monsieur qui semble maitriser l’écriture orchestrale avec quelques élans mélodiques et pêchus et c’est tant mieux car cela donne encore plus de valeur aux moments intimistes (piano). Une belle découverte.
 |
 |
Très joli score, une bien belle surprise. On attendait Blanchard sur ce nouvel Spike Lee Joint, ce fut Howard Drossin. Une belle musique à l’ancienne, solide. Et ne pas oublier l’apport très important de Fergus McCreadie. Et quand les deux se rencontrent, ça fait clairement des étincelles. Chapeau les gars.
 |