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Climats évocateurs, variés et soignés, qui font la part belle aux effets instrumentaux et électro en tout genre, en passant par l’emploi du shakuhachi et d’un genre de bicorde à résonnance métallique. Russo colle bien à l’esprit des partitions fondatrices à défaut de se singulariser, malgré quelques idées (segments pour voix ou guitares électriques).
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Assurément mieux qu’un simple papier-peint musical, mais pour autant pas forcément plus intéressant à écouter. Là, Russo semble avoir voulu donner une certaine identité à son score, alors qu’ici, il n’y a plus grand-chose. Un drôle de score donc, le cul entre deux chaises, vers lequel je ne risque pas de revenir. Espérons la série plus captivante.
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Après Ripley, Alien. Ça tombait sous le sens. Russo a le mérite de rendre hommage au Goldsmith tout en en développant l’esprit à sa manière (dont l’usage des voix), plus un peu de Horner. Moins massif que Wallfisch, plus modeste que Wintory, il mérite sa place au sein des xénomorphes de la B.O. À écouter dans le noir…
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Pour du Russo, adepte des scores réussis sur une floppée de projets où les citations musicales sont souvent de mise, c’est très décevant. A l’image de la série d’ailleurs, qui n’a rien d’effrayant. La musique, bruitiste, ne fait jamais peur et évoquerait tout aussi bien Alien que n’importe quel slasher mou du genou.
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On n’est jamais déçu par le travail de Russo pour la TV. C’est encore le cas ici, avec un score totalement dans l’esprit Alien, avec ses petits gimmicks musicaux. Mais le compositeur ne se contente pas de recycler développe son propre univers, apportant ainsi une vraie plus-value : les voix féminines, qui donnent un ton enfantin.
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