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On reprend en les retouchant les chansons originales des nains, on vire les autres et on les remplace par des nouvelles chansons bien lisses et sans caractère, et à nouveau on confie le score à un technicien qui remplit un cahier des charges anonyme où tout semble à sa place mais où pourtant rien n’accroche. La tradition sacrifiée ?
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Les surcôtés Pasek & Paul fournissent des chansons mollement réadaptées et de nouvelles chansons modernes et sans âme. C’est déjà mieux au niveau du score, même si on a l’impression que Jeff Morrow, entre deux Peanuts, nous offre une gentille et bien inoffensive… musique de téléfilm. A noter que cette B.O. a été éditée en CD au Japon.
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Je craignais le pire. Au final, les reprises et nouvelles chansons oscillent entre conte
« simplet » classique et modernisme un peu vulgaire, à l’instar du film et sa prod grippée – atchoum ! Plus timide, le score la joue fantastique light : à défaut de joyeux, ça ne rend pas grincheux, et laisse imaginer un film sans ces affreux nains.
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Passé une chanson introductive horrible, les choses s’arrangent partiellement. Si Waiting On A Wish s’avère plaisante, difficile de détrôner Heigh-Ho ou Whistle While You Work dans la mémoire collective, en dépit de nouvelles orchestrations (pataudes). Le score est anecdotique. Et le woke effect a frappé : Some Day My Prince Will Come a disparu !
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Le film était grillé avant même de sortir par moult polémiques, la plupart débiles. Et pourtant je trouve son score plutôt réussi. On sent toute l’envie des artistes pour bien faire sur les traces de Morrow et le merveilleux made in Disney est bien présent. Chouettes chansons et reprises.
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