 |
Neuf cordes et un piano, quelques textures synthétiques, Mac Quayle surprend un tantinet son monde avec une approche d’un classicisme chambriste très pudique, lequel a le mérite d’éluder tout pathos excessif. La chose est plutôt bien vue compte tenu du sujet et le résultat ne manque pas d’allure.
 |
 |
Le nom de Mac Quayle me fait instinctivement reculer. En effet, sa musique est un des éléments qui m’avait fait décrocher de la série Mr. Robot. Heureusement, je suis moins rebuté ici, même si c’est loin d’être l’extase. La musique s’accorde sûrement très bien avec les tourments de l’actrice, mais, hormis quelques plages, c’est aussi bien chiant.
 |
 |
Une actrice déclinante, atteinte de démence. Herrmann aurait fait vibrer ses bassons, Mac Quayle perturbe le classicisme musical de cette vie (cordes, piano, un peu de jazz) par de rares trouées atmosphériques où s’immisce cependant la conscience. Un score émotionnel sans pathos, qui écarte le glauque pour privilégier l’espoir.
 |
 |
Bon, je ne suis pas fan de Mac Quayle et ce n’est pas avec cet album que cela va s’arranger. N’ayant pas vu le support visuel, on peut craindre que l’aphorisme actuel qui veut que « ça marche bien dans le film » soit l’exacte illustration de ce piano fainéant et ces nappes vaporeuses d’un tout venant consternant de paresse musicale.
 |
 |
Un drame basé sur une histoire vraie et actualisée, avec un casting très American Horror Story, et donc le compositeur qui va avec. Piano, planage, un peu de jazz, violons, c’est court mais beau, et effectivement très dramatique. L’élégance de l’ensemble se laisse écouter avec recueillement.
 |