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Guère plus qu’une musique de téléfilm bas de gamme : multiples resucées du thème de Faltermeyer à l’aune des évolutions électro-hip hop du début des 90’s ou à destination d’un orchestre pataud jusque dans les scènes d’action, sans compter une tripotée de musiques de source pour parc d’attraction sans grand intérêt en écoute isolée.
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Si la musique de Rodgers est parfois aussi crispante que celle de Faltermeyer sur les deux films précédents, elle sait aussi être vraiment plus variée et intéressante. Le compositeur a même eu le chic pour trouver des variations bien sympa pour le thème iconique. Il est amusant de constater que l’on a le meilleur score sur le plus mauvais film de la saga.
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Ancien maître du disco-funk, Rodgers joue avec les machines de 1994 mais aussi l’orchestre. À l’inverse d’un Moroder, son talent s’impose à tous les pupitres sur un score énergisant qui m’a réconcilié avec le Axel F de Faltermeyer. Très bref, son score est complété ici par une cascade de bonus évitables.
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Rodgers essaie de sauver ce qui peut l’être. Et il n’y a pas grand-chose. Malgré un virage à 180 degrés, avec un score majoritairement orchestral, l’ensemble est poussif et n’arrive pas à se démarquer du célèbre (et bien naze, mais ça c’est purement subjectif, d’aucuns penseront le contraire) thème de Faltermeyer. Bref, ça pique.
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Le talent indéniable de Niles Rodgers n’est pas à remettre en cause. Il virevolte autour du thème d’Axel F avec bonheur et classe, entre électro pop et orchestral pêchu. Mais entre alternates, démos et musiques de foire pour faire du remplissage, c’est imbuvable. En gros, faut pas aller plus loin que la plage 16. Et ça fait 30 minutes. C’est un problème.
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